mercredi 22 juin 2011

retour en picardie

Bonjour à tous,
j'ai planifier un retour express en Picardie ce vendredi 24 juin avant d'entamer la suite de la saison sportive internationale.
Il semble important de remercier, dés aujourd'hui, ceux qui me permettent d'entretenir mes projets les plus fou.
J'espère donc, malgré le manque d'anticipation de cette invitation, vous retrouver au cours de la soirée de
l'esprit sportif d'Amiens Métropole à 19h30 au Cirque Jules Verne, Amiens. (lien de la sesam 2009-2010: http://www.dailymotion.com/video/xdjy1a_sesam-soiree-de-l-esprit-sportif-d_sport )
Je propose également un pot au club nautique de RIVERY, 13 impasse motte pour fêter mon titre européen ce
vendredi entre 16h et 16h30, avant l'entraînement dans les hortillonnages
à bientôt

mardi 14 juin 2011

article de presse - sudouest

Caroline Loir décroche son premier titre en canoë monoplace

Un radieux sourire illumine son visage. Du haut de ses 160 centimètres à tout casser, Caroline Loir est heureuse. La céiste d'Amiens a intégré le pôle France de Pau, cette saison. Athlète de haut niveau, elle luttait depuis trois ans pour conquérir son premier titre. Au championnat d'Europe en 2010 à Cunovo (Slovénie), elle avait accroché le bronze derrière Dukatova et Macova, les deux Slovaques. La première se consacre désormais au K1 et la seconde a craqué en finale concédant 6 secondes de pénalité, la reléguant ainsi à la 4e place.
L'Amiénoise de 23 ans, déjà auteur d'une excellente course en demi-finale, est parvenue à rééditer la même performance l'après-midi. Ce n'était pas évident tant la concurrence dans cette jeune discipline est vive. Elle a su démontrer des qualités mentales au-dessus de tout soupçon pour aller glaner cette médaille d'or.

« Une saveur particulière »
Elle s'est arrachée car elle a écopé d'une pénalité de deux secondes pour avoir touché une porte. Malgré ce coup du sort, elle a trouvé les ressources nécessaires pour finir encore plus fort. Elle est parvenue à améliorer son chrono. Chapeau !
« Pourtant, j'ai eu un début de course difficile, admettait-elle sereinement après coup. Je n'ai pas franchi les deux premières portes comme je le souhaitais. Heureusement, cela ne m'a pas porté préjudice et j'ai pu me faire plaisir sur l'eau par la suite. Même si j'ai touché, j'ai réussi le même temps qu'en demie. Je pouvais difficilement espérer mieux ».
Ses concurrentes viennent la féliciter. Elle accueille ces marques de sympathie avec un plaisir non dissimulé. Elle bosse dur depuis plusieurs années pour goûter à ces scènes. « C'est vrai, je le recherche depuis longtemps ce premier titre. Alors, il a une saveur particulière. Même si ce ne sont que des championnats d'Europe. »
Gérer l'attente
« Néanmoins, j'ai beaucoup mûri cette année. J'ai appris à appréhender une course pour la gagner. Je me suis aussi enrichie des expériences précédentes. Jusque-là, j'avais un petit conflit avec moi-même, j'espère qu'il est réglé pour de bon. On doit exécuter ce que l'on sait faire et ne pas tenter le diable ».
En outre, elle a su gérer l'attente entre les deux courses sans se mettre trop de pression sur les épaules. « Je suis parvenue à bien occuper mon temps libre. On a revu la vidéo, on a analysé ma course avec les entraîneurs et j'ai écouté les conseils pour la finale. Je me suis bien échauffée pour ne pas penser au départ. Mais bon, j'ai quand même eu dix minutes à tuer ». À penser à la meilleure façon d'attaquer les 23 portes de la descente. À l'arrivée, ce ne fut que du bonheur. Intense et unique pour une première.

13 juin 2011 06h00 | Par A.G
Pau · Pyrénées-Atlantiques

article de presse - la république des pyrénées

Canoé-kayak : Caroline Loir entre dans l'histoire

Publié le 9 juin 2011 à 04h00
Mis à jour à 11h57

Installée à Pau, étudiante à Tarbes, Caroline Loir devient aujourd'hui à Séo d'Urgel la première française à enchaîner canoe-kayak. © rodolphe martin
En disputant les épreuves de canoë mais aussi de kayak lors des Championnats d'Europe de slalom qui s'ouvrent ce matin à Séo d'Urgel (Catalogne), Caroline Loir devient la première Tricolore à « doubler » sur une grande compétition.
« Cela fait trois ans que j'essayais, et deux que je terminais 4e en kayak (première non prise) lors des sélections nationales, souligne la Picarde. A la rentrée, je suis venue m'installer à Pau pour m'entraîner sur le bassin des « piges ». Et je me suis servie de mes études (elle est en 1re année de master « Expert en préparation physique et mentale » sur le site tarbais de l'UPPA) pour utiliser la bonne énergie au bon moment. » Avec succès.
La prestation importe plus que le résultat
« En doublant, je transferts ce que je sais d'une embarcation à l'autre. Beaucoup moins stable qu'un kayak, le canoë est intéressant pour travailler l'équilibre et les appuis. Le kayak me permet de prendre de l'expérience sur la gestion de la concurrence et d'envoyer les figures plus vite. Les deux m'aident à devenir plus efficace. »
Car pour l'instant, pas question de choisir. « Cet été, je ne disputerai les Pré-olympiques qu'en kayak (le C1 n'étant pas olympique pour les dames) mais j'emmènerai mon canoë car quand je navigue sur un bassin avec, ça m'aide à vraiment le connaître. »
Exigeante avec elle-même, elle estime la prestation au moins aussi importante que le résultat. Sinon plus. « Si je gagne mais que je ne réalise pas une belle manche, je ne serais pas forcément satisfaite. Et puis tu gères ta performance, pas celles des autres...»
Celle qui a décroché la seule médaille tricolore aux derniers championnats d'Europe de Bratislava voit d'un bon oeil l'arrivée d'un nombre croissant de céistes dames en France (110 classées). « Dans les clubs, ça commence à se mettre en place. Au niveau fédéral aussi. Car n'oublions pas que la Fédé, c'est nous ». Avec l'entraîneur national Yves Narduzzi, elle s'est battue pour que des stages pour les C1 dames voient le jour. « Entrer en finale »
Ce matin, la jeune femme de 23 ans s'élancera en kayak. Dans un contexte un peu spécial. « De lundi à mercredi (hier), je passe les oraux de prof de sport sur Reims avant de mettre le cap sur Séo. En kayak, je n'ai pas pris la 3e place des piges pour découvrir ! Je sais que je n'ai pas le niveau du podium mais le but du jeu reste d'entrer en finale. Là, tout est possible. Et en canoë, il y a un challenge à aller chercher. Avec Claire, on va se booster. » Car - et c'est aussi une première - deux céistes françaises sont membres de l'équipe de France senior.
Caroline Loir a été rejointe cette saison par Claire Jacquet. Vice-championne d'Europe chez les moins de 23 ans, la Lorraine s'installera d'ailleurs cet été à... Pau.

===> A Séo, en terre archiconnue
A Séo, c'est un peu comme ces vieux films en noir et blanc. Techniquement dépassés, mais tellement bons. « A sa construction (pour les J. O. de Barcelone en 1992), le bassin paraissait énorme, se rappelle Tony Estanguet. Aujourd'hui, ça fait un peu ruisseau. Et on sait que ça va coller...» Traduction, pour avancer, les slalomeurs devront davantage utiliser leurs bras que les courants. Mais pour un Français, Séo, ça reste spécial, presque affectif. C'est le bassin où les Français venaient jouer leur place en équipe nationale jusqu'à ce que le stade d'eaux-vives de Pau ne prenne le relais en 2009. Et il est rare que les Bleus rentrent bredouilles. L'an passé, Tony Estanguet et le C2 Lefèvre - Gargaud Chanut avaient décroché une médaille d'argent lors d'une manche de Coupe du monde. En 2009, le même Estanguet retrouvait son titre mondial tandis qu'en kayak Boris Neveu devenait le dauphin du roi « Kauzer Ier ».
Jusqu'à dimanche, on devrait retrouver les Tricolores à la lutte avec les Slovaques, Slovènes, Italiens, Allemands... et les Espagnols, toujours redoutables sur leur bassin. La nouveauté vient du programme. L'ECA (association européenne de canoë-kayak, qui organise l'événement) a créé des quarts de finale pour les kayaks et laissé une manche de demi-finale pour les courses par équipe. Face à ce programme chargé, et après consultation des athlètes, dont les avis sur la question divergent, la Fédé a demandé aux canoës biplaces de ne pas s'aligner par équipes... alors que la France détient le titre mondial !

===> Le programme
Qualifications aujourd'hui (canoë biplace et kayak dames) et demain (canoë homme et dame, kayak homme). Finales ce week-end.

lundi 13 juin 2011

premier titre de championne d'europe!

Bilan très positif des premiers championnats de la saison puisque je repars avec un titre en poche et qu'une pluie de médailles s'est abattue sur l'équipe de France.

Les premiers médaillés français 2011 sur la seu de urgell (Catalogne) furent le C2 "Labarelle-Peschier3, vice champions d'Europe.
Une chance de médaille s'est ensuite envolée lors de notre course par équipe kayak dame car j'ai pénalisé l'équipe de 50secondes à la porte 6.
J'ai du vite passer l'éponge sur cette déception et me remobiliser sur les courses du lendemain.
J'ai ouvert le bal des titres de champion d'europe le dimanche grâce à un beau finish sur les dernières difficultés du parcours.
S'en est suivit le titre de Tony Estanguet et la médaille de bronze de Denis Gargaud en individuel puis, quelques minutes plus tard, leur titre en courses par équipe avec Nicolas Peschier.

Enfin, les kayak hommes ont décrochés la médaille de bronze par équipe.

Je garderai un très bon souvenir de ces championnats, véritable tremplin pour le reste de la saison.

les vidéos de ma manche Canoë sont sur http://www.youtube.com/watch?v=5TwfPgwC640&feature=player_embedded

jeudi 9 juin 2011

enfin les championnats d'Europe!

Arrivée la veille au soir après un Reims-séu assez éprouvant: décompression des oraux du prof de sport; j'étais pas au top physiquement...
Je me suis malgré tout, avec une bonne dose de motivation, qualifiée pour les demi-finales des championnats d'europe en individuel. Nous nous sommes également bien fait plaisir en équipe avec une 3ème place en demi!